Leçon 5 : Lundi 27 Janvier 2020, Averti par le prophète



Leçon 5 : Lundi 27 Janvier 2020, Averti par le prophète

Lundi 27 janvier 2020

Averti par le prophète

Le dernier songe donné par Dieu à Nébucadnetsar et l’expérience du roi y étant liée, contient des leçons d’une importance capitale pour tous ceux en contact avec l’œuvre de Dieu. Le roi fut troublé par son rêve ; car il s’agissait évidemment d’une prédiction d’adversité, et aucun des sages ne tenterait de l’interpréter. Daniel, le fidèle, se tint devant le roi, non pour flatter, non pour mal l’interpréter en vue de s’assurer une faveur. Un devoir solennel reposait sur lui de dire au roi de Babylone la vérité.
Conflict and Courage, p. 253.

Le pouvoir exercé par les chefs de ce monde est légué par Dieu, et son succès dépend de l’usage qu’ils en font. Voici la parole adressée à chacun d’eux par le Maître vigilant : « Je t’ai ceint, avant que tu me connusses » (Ésaïe 45.5). L’avertissement donné jadis à Nebucadnetsar doit leur servir de leçon : « Mets un terme à tes péchés en pratiquant la justice, et à tes iniquités en usant de compassion envers les malheureux, et ton bonheur pourra se prolonger » (Daniel 4.27).
Comprendre ces choses, savoir que « la justice élève une nation », que « c’est par la justice que le trône s’affermit », et que le roi « soutient son trône par la bonté » (Proverbes 14.34 ; 16.12 ; 20.28), reconnaître l’effet de ces principes dans la manifestation du pouvoir de Dieu qui « renverse et établit les rois » (Daniel 2.21) — c’est comprendre la philosophie de l’histoire.
Seule la Parole de Dieu établit clairement ces principes. Elle nous montre que la force des nations comme celle des individus ne réside ni dans les faveurs du sort, ni dans les succès qui semblent les rendre invincibles. Elle ne réside pas non plus dans le pouvoir dont ils se glorifient. Elle est fonction de la fidélité avec laquelle ces nations et ces individus accomplissent le dessein de Dieu.
Prophets and Kings, p. 502; Prophètes et Rois, p. 382.

Rempli d’humilité, de bonté, de tendresse et de pitié, il (Christ) allait, faisant du bien, nourrissant les affamés, redressant les abattus, consolant les affligés. Aucun de ceux qui venaient à lui pour demander son aide ne repartait sans avoir été secouru. Le Christ ne laissa pas un seul fil d’égoïsme se tisser dans la trame de la vie qu’il donna comme exemple à ses enfants… À tous ceux qui venaient vers lui pour chercher du secours, il procurait la foi, l’espoir et la vie. Partout où il allait, il semait la bénédiction.
La vive sympathie de notre Sauveur s’éveillait à la vue de l’humanité souffrante et déchue. Si vous voulez être ses disciples, vous devez cultiver la compassion et la sympathie. L’indifférence devant les souffrances humaines doit être remplacée par un vif intérêt à l’égard des souffrances des autres. La veuve, l’orphelin, le malade, le mourant ont toujours besoin d’un secours. Ils nous offrent l’occasion de proclamer l’Évangile et de présenter Jésus, l’espoir et la consolation de tous les hommes. Quand les corps malades ont été guéris, quand vous avez témoigné un vif intérêt aux affligés, les cœurs s’ouvrent et vous pouvez alors y déverser le baume divin. Si vous regardez à Jésus et si vous puisez en lui la reconnaissance, la force et la grâce, vous pouvez offrir aux autres sa consolation car le Consolateur est avec vous.
My Life Today, p. 230; Avec Dieu chaque jour, p. 243.