Didier Raoult fait la leçon à tout le monde lors de son excellente audition à l'Assemblée nationale



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Didier Raoult : revoir l’intégralité de son audition devant la commission d’enquête parlementaire
Date : Mercredi 24 juin 2020

Tests, modélisations, conflits d’intérêts… Le diagnostic sévère du Pr. Raoult, infectiologue et directeur de l’IHU Méditerranée Infection, face aux députés.

À l’Assemblée nationale, le Pr. Raoult fait la leçon à tout le monde

Didier Raoult, éminent virologue marseillais au cœur de la polémique sur le traitement contre la Covid-19, était auditionné mercredi après-midi dans le cadre de l’enquête parlementaire sur la gestion de la crise liée à l’épidémie.

Pendant plus de trois heures, le microbiologiste marseillais a fustigé la gestion de la crise, dénoncé la proximité de ses détracteurs avec l’industrie pharmaceutique et défendu son traitement à base d’hydroxychloroquine. « Il y a 50% des médecins dans le monde qui utilisent l’hydroxychloroquine et l’azithromycine pour traiter le Covid-19. », a-t-il assuré.

« J’étais un peu comme un ovni »
Dès le début de son audition, le professeur Raoult a, une nouvelle fois, expliqué sa décision de se mettre rapidement en retrait du Conseil scientifique dirigé par Jean-François Delfraissy et mandaté par le gouvernement pour l’accompagner dans la gestion de la crise du coronavirus. À la mi-mars, Didier Raoult avait décidé de ne plus participer à ses travaux, préférant échanger directement avec le président Emmanuel Macron. Une « incompatibilité génétique » entre lui et ses pairs, qui aurait rendu le dialogue « impossible » : « Je me suis retrouvé au milieu d’un groupe qui, visiblement, se connaissait bien et avait l’habitude de travailler ensemble. J’étais un peu comme un ovni, un extraterrestre. ».

Des « blaireaux dans leur terrier »
Le chercheur a aussi dénoncé la confusion du « politique » et du « scientifique » au cours de la crise. Il en donne pour preuve l’interdiction de la prescription, partielle, puis totale, à partir de la fin mai, de l’hydroxychloroquine : « Celui qui a aidé à faire ça, celui-là a fait une faute. À un certain moment, le soin est passé au second plan et les médecins ont été empêchés d’exercer librement. Je pense que c’est même anticonstitutionnel. Les malades, c’est au docteur de les soigner. ».
Selon lui, le ministre de la Santé aurait également fait les frais d’une « garde prétorienne » médiocre, dont les directeurs de l’ANSM et de la Haute Autorité de Santé : « Le ministre a été mal entouré, il faut des remparts, des moyens d’analyser les articles scientifiques afin d’éviter de se retrouver à faire des déclarations au milieu du week-end (en référence à la polémique autour de l’étude de “The Lancet”). ».
« La manière dont ça s’est organisé est totalement archaïque. », a-t-il résumé au moment de pointer du doigt les erreurs dans la politique de dépistage mise en place, dès janvier, par le gouvernement via les centres nationaux de référence de l’Institut Pasteur (CNR). « L’idée qu’on ne pouvait pas faire les tests n’était pas vraie. », a répété le professeur Raoult, selon qui les responsables de ces « petits CNR » se sont comportés comme des « blaireaux dans leur terrier qui mordent quand on s’en approche ».

« Faites une enquête sur Gilead ! »
Dans son viseur également : le rôle joué, selon lui, par le laboratoire Gilead dans la controverse soulevée par ses travaux à Marseille.
Didier Raoult a pointé du doigt les liens qui uniraient une partie de ses détracteurs au laboratoire pharmaceutique Gilead, promoteur de Remdesivir, une molécule présentée parfois comme concurrente à la chloroquine : « Quand j’ai commencé à parler pour la première fois de la chloroquine. Il y a quelqu’un qui m’a menacé à plusieurs reprises de manière anonyme. J’ai porté plainte et découvert qu’il s’agissait de la personne qui avait reçu le plus d’argent de Gilead depuis six ans. ».
Des « accusations extrêmement graves », a commenté Eric Ciotti. « Faites une enquête sur Gilead ! », répond Didier Raoult.

« Grand scientifique »
Il a fallu attendre plus de 3 heures pour voir le professeur mis en difficulté par les questions des députés. L’élu Philippe Berta (MoDem) l’a l’interrogé sur ses « pseudo-essais thérapeutiques » menés à Marseille : « Pourquoi ne pas avoir fait d’essais cliniques dignes de ce nom dès le départ qui auraient pu définitivement répondre ’oui ou non : l’hydroxychloriquine a des effets’ ? ». Réponse de Didier Raoult : « Les méthodologistes ne comprennent rien à la science. (…) Cet essai sera dans les livres médicaux, je peux vous le dire. J’étais avant un grand scientifique et je le resterai après. ».