Leçon 9 : Sabbat après-midi 22 Février 2020, De la contamination à la purification



Leçon 9 : Sabbat après-midi 22 Février 2020, De la contamination à la purification

DE LA CONTAMINATION À LA PURIFICATION

Sabbat après-midi 22 février 2020

La question « Qu’est-ce que le sanctuaire ? » trouve une réponse claire dans les Écritures. Le terme « sanctuaire », tel qu’il est utilisé dans la Bible, désigne d’abord le tabernacle, ou tente, construit par Moïse comme modèle des choses célestes, et, deuxièmement, « la tente véritable » (Hébreux 8.2) qui est dans le ciel et vers laquelle le sanctuaire terrestre dirigeait les regards du peuple. À la mort du Christ, ce service typique prit fin. « La tente véritable » dans le ciel est le sanctuaire de la nouvelle alliance. Puisque la prophétie de Daniel 8.14 s’accomplit lors de cette dispensation, le sanctuaire mentionné ici doit forcément être celui de la nouvelle alliance. À l’aboutissement des 2 300 jours, en 1844, il n’y avait plus de sanctuaire sur la terre depuis de nombreux siècles. La prophétie « Jusqu’à deux mille trois cents soirs et matins ; après quoi le sanctuaire sera rétabli [ou purifié, d’après d’autres versions bibliques] » (Daniel 8.14) dirige donc nos regards sans aucun doute possible vers le sanctuaire qui est dans le ciel.

Mais la question la plus importante restait à résoudre : qu’est-ce que la purification du sanctuaire ? L’Ancien Testament nous apprend qu’un tel service existait en rapport avec le sanctuaire terrestre. Mais peut-il y avoir quelque chose dans le ciel qui ait besoin d’être purifié ? Le chapitre 9 de l’épître aux Hébreux enseigne clairement la purification des deux sanctuaires, terrestre et céleste : « Presque tout est purifié avec du sang, et sans effusion de sang il n’y a pas de pardon. Il était donc nécessaire, d’une part, que les copies des choses célestes soient purifiées de la sorte [par le sang des animaux] et, d’autre part, que les choses célestes elles-mêmes le soient par des sacrifices supérieurs » (Hébreux 9.22,23), c’est-à-dire par le précieux sang du Christ.
The Great Controversy, p. 417; Le Grand Espoir, p. 304-305.

Le Jour des expiations, le grand prêtre, ayant reçu un sacrifice des mains de l’assemblée, pénétrait dans le Très-Sacré, ou lieu très saint, avec son sang, et en faisait l’aspersion sur l’expiatoire, ou propitiatoire, directement au-dessus de la loi, pour satisfaire les exigences de celle-ci. Puis, en tant que médiateur, il se chargeait des péchés du peuple d’Israël et les emportait hors du sanctuaire. Posant les mains sur la tête du bouc expiatoire, il confessait sur lui tous ces péchés, les transférant ainsi symboliquement au bouc. Le bouc les emportait alors, et ils étaient considérés comme éloignés du peuple pour toujours.
Tel était le service accompli comme « une copie et une ombre des choses célestes » (Hébreux 8.5). Ce qui était fait symboliquement dans le service du sanctuaire terrestre est fait en réalité dans celui du sanctuaire céleste. Après son ascension, notre Sauveur a inauguré son ministère de grand prêtre. Paul nous dit : « Ce n’est pas dans un sanctuaire fabriqué par des mains humaines, imitation du véritable, que le Christ est entré, mais dans le ciel même, afin de paraître maintenant pour nous devant Dieu » ( Hébreux 9.24).
The Great Controversy, p. 420; Le Grand Espoir, p. 306-307.