Leçon 9 – L’homme riche et Lazare (DIMANCHE)-LEÇON DE L'ÉCOLE DU SABBAT 2022
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L’homme riche et Lazare
Lisez Luc 16:19-31. Pourquoi cette histoire n’est-elle pas une description littérale de l’au-delà?
Certains érudits suggèrent que Luc 16:19-31 devrait être interprété littéralement, c’est-à-dire, comme décrivant l’état des morts. Mais ce point de vue conduirait à plusieurs conclusions non bibliques et contredirait bon nombre des passages que nous avons déjà examinés.
Tout d’abord, nous devrions admettre que le ciel et l’enfer sont assez proches pour permettre une conversation entre les habitants des deux endroits (Luc 16:23-31). Nous devrions aussi supposer que, dans l’au-delà, alors que le corps repose dans la tombe, il reste une forme consciente de l’âme spirituelle avec « des yeux », un « doigt », une « langue », et qui ressent même la soif (Luc 16:23, 24). Si ce passage était une description de l’état humain à la mort, alors le ciel ne serait certainement pas un lieu de joie et de bonheur parce que les rachetés pourraient suivre de près les souffrances sans fin de leurs proches perdus, et même dialoguer avec eux (Luc 16:23-31). Comment une mère pourrait-elle être heureuse au ciel tout en contemplant les agonies incessantes de son enfant bienaimé en enfer? Dans un tel contexte, il serait pratiquement impossible que la promesse de Dieu de ne plus avoir de chagrin, de pleurs et de douleur s’accomplisse (Apocalypse 21:4).
En raison de ces incohérences, de nombreux érudits bibliques modernes considèrent l’histoire de l’homme riche et de Lazare comme une parabole à partir de laquelle tous les détails ne peuvent pas être interprétés littéralement. George E. Ladd, bien que non-adventiste, raisonne ici comme un adventiste quand il dit que cette histoire était probablement « une parabole qui utilisait la pensée juive de ce moment et n’était pas destinée à enseigner quoi que ce soit sur l’état des morts ». (G. E. L[add], « Eschatology », dans The New Bible Dictionary, édité par J. D. Douglas, Grand Rapids, MI: Eerdmans, 1962, p. 388.)
La parabole de l’homme riche et de Lazare présente un contraste frappant entre un « homme riche » bien habillé et un certain mendiant « pauvre, nommé Lazare, [qui] était couché à sa porte, couvert d’ulcères » (Luc 16:19, 20, LSG). Le récit enseigne que (1) le statut et la reconnaissance sociale dans le présent ne sont pas les critères de la récompense future, et (2) la destinée éternelle de chaque personne est décidée dans cette vie et ne peut être inversée dans l’au-delà (Luc 16:25, 26).
« Et Abraham lui dit: s’ils n’écoutent pas Moïse et les prophètes, ils ne se laisseront pas persuader quand même quelqu’un des morts ressusciterait » (Luc 16:31, LSG). Quel message devrions-nous tirer des paroles puissantes de Jésus concernant l’autorité de la Bible et la façon dont nous y répondons?