Leçon 7 – Les doutes d’Abraham-LEÇON DE L'ÉCOLE DU SABBAT 2022(LUNDI)



Leçon 7 – Les doutes d’Abraham-LEÇON DE L’ÉCOLE DU SABBAT 2022(LUNDI)

Les doutes d’Abraham

Lisez Genèse 16:1-16. Quelle est la signification de la décision d’Abram d’aller vers Agar, même en dépit de la promesse de Dieu? Comment les deux femmes représentent-elles deux attitudes de foi (Gal 4:21-31)?
Quand Abram doutait (Genèse 15:2), Dieu le rassura sans ambigüité qu’Il aura un fils. Mais alors, 10 ans plus tard, Abram est toujours sans fils. Même après la dernière prophétie puissante de Dieu, Abram semble avoir perdu sa foi: il ne croit plus qu’il lui sera possible d’avoir un fils avec Saraï. Saraï, se sentant désespérée, prend l’initiative et l’exhorte à recourir à une pratique courante de cette époque dans l’ancien Proche-Orient: prendre une mère porteuse. Agar, la servante de Saraï, fut choisie pour ce service. Le système fonctionna. Ironiquement, cette stratégie humaine semblait plus efficace que la foi aux promesses de Dieu.
Le passage décrivant la relation de Saraï avec Abram fait écho à l’histoire d’Adam et Ève dans le jardin d’Éden. Les deux textes partagent un certain nombre de motifs communs (Saraï, comme Ève, est active; Abram, comme Adam, est passif) et partage des verbes et des expressions communs (« écouter la voix », « prendre » et « donner »). Ce parallèle entre les deux histoires implique la désapprobation de Dieu de cette ligne de conduite.
L’apôtre Paul se réfère à cette histoire pour faire valoir son point de vue sur les œuvres contre la grâce (Galates 4:23-26). Dans les deux récits, le résultat est le même: la récompense immédiate du travail humain en dehors de la volonté de Dieu conduit à des maux futurs. Notez que Dieu est absent pendant tout le cours de l’action. Saraï parle de Dieu mais ne Lui parle jamais; Dieu ne parle pas non plus à l’un ou l’autre d’entre eux. Cette absence de Dieu est frappante, surtout après la présence intense de Dieu dans le chapitre précédent.
Dieu apparait alors à Agar mais seulement après qu’elle ait quitté la maison d’Abram. Cette apparition inattendue révèle la présence de Dieu malgré les efforts humains d’agir sans Lui. La référence à « L’ange de l’Éternel » (Genèse 16:7, LSG) est un titre qui est souvent identifié au Seigneur, YHWH (voir Genèse 18:1, 13, 22). Cette fois, c’est Dieu qui prend l’initiative et annonce à Agar qu’elle donnera naissance à un fils, Ismaël, dont le nom signifie, Dieu entend (Genèse 16:11). Ironiquement, l’histoire, qui se termine par l’idée d’entendre (shama’), rappelle la situation du début de l’histoire, quand Abram « écouta » (shama’) la voix de Saraï (Genèse 16:2).
Pourquoi est-il si facile pour nous de faire le même genre d’erreur qu’Abram a fait ici?