Leçon 7 – Impossible à restaurer – leçon de l'école du sabbat 2022(LUNDI)
Leçon 7 – Impossible à restaurer – leçon de l’école du sabbat 2022(LUNDI)
LEÇON DIMANCHE
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Impossible à restaurer
Comparez Hébreux 6:4-6, Matthieu 16:24, Romains 6:6, Galates 2:20, Galates 5:24, et Galates 6:14. Que suggère cette comparaison sur ce que signifie le fait de crucifier Christ?
Le texte original en grec met l’accent sur le mot « impossible ». Il est impossible pour Dieu de restaurer ceux qui sont « tombés » parce qu’« ils crucifient pour leur part le Fils de Dieu » (Heb. 6:6, LSG). Paul veut souligner qu’il n’y a d’autre moyen de salut que par Christ (Actes 4:12). Le salut par tout autre moyen est aussi impossible tout comme il est impossible « que Dieu mente » (Heb. 6:18) ou de plaire à Dieu « sans la foi » (Heb. 11:6).
Crucifier à nouveau le Fils de Dieu est une expression figurative qui cherche à décrire ce qui se passe dans la relation personnelle entre Jésus et le croyant. Quand les chefs religieux crucifièrent Jésus, ils le firent parce qu’ils voyaient en Jésus une menace pour leur suprématie et leur autonomie. Ainsi, ils espéraient éliminer Jésus en tant que personne et détruire un ennemi puissant et dangereux. De même, l’évangile remet en cause la souveraineté et l’autodétermination de l’individu au niveau le plus fondamental. L’essence de la vie chrétienne consiste à prendre la croix et à renoncer à soi-même (Matt. 16:24). Cela signifie crucifier « le monde » (Gal. 6:14), le « vieil homme » (Rom 6,6), et « la chair avec ses passions et ses désirs » (Gal. 5:24, LSG). Le but de la vie chrétienne est de subir une sorte de mort. Si nous ne faisons pas l’expérience de cette mort à nous-mêmes, nous ne pouvons pas recevoir la nouvelle vie que Dieu veut nous donner (Rom 6, 1-11).
La lutte entre Jésus et soi est une lutte jusqu’à la mort (Rom 8, 7, 8; Gal. 5:17). C’est une bataille difficile qui ne se gagne pas en une seule fois. Ce passage ne fait pas référence à la personne qui échoue parfois dans la bataille contre le « vieil homme » et la « chair ». Ce péché se réfère à celui qui, après avoir connu un véritable salut et ce qu’il implique (Heb. 6:4, 5), décide que Jésus est une menace pour le genre de vie qu’il veut mener et met fin à sa relation avec Lui. C’est-à-dire, tant que la personne ne choisit pas pleinement de se détourner de Christ, il y a toujours l’espérance du salut.
Que signifie le fait de mourir à soi-même, de prendre la « croix »? Que trouvez-vous plus difficile à mettre sous la domination de Christ?
