Leçon 7 : Dimanche 12 Février 2023, Vie et ministère de Jésus
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Leçon 7 : Dimanche 12 Février 2023, Vie et ministère de Jésus
Dimanche 12 février 2023
Vie et ministère de Jésus
Peu de croyants avaient compris la signification des paroles prononcées par le Christ lorsque, dans la synagogue de Nazareth, il s’était présenté comme l’Oint prédit par le prophète Esaïe (voir Luc 4.14-30). Il avait déclaré qu’il était venu pour consoler, bénir et sauver les pécheurs et les affligés. Quand il vit que l’orgueil et l’incrédulité régnaient dans le cœur de ses auditeurs, Jésus leur rappela que Dieu s’était autrefois détourné du peuple élu à cause de son incrédulité et de sa rébellion, et qu’il s’était manifesté alors chez les païens n’ayant pas rejeté la lumière du ciel. La veuve de Sarepta (voir 1 Rois 17.1-24) et Naaman, le Syrien (voir 2 Rois 5.1-19), avaient conformé leur vie à toute la lumière qu’ils avaient reçue. Aux yeux de Dieu, ils étaient plus justes que le peuple élu qui s’était détourné de lui et avait sacrifié sa foi aux convenances et aux honneurs du monde. (Voir Luc 4.23-28.)
Le Christ avait énoncé aux habitants de Nazareth une terrible vérité, lorsqu’il leur avait déclaré que parmi le peuple apostat il n’y aurait pas de sécurité pour le fidèle messager de l’Évangile. Ils n’apprécieraient ni son mérite, ni son œuvre. Bien que les conducteurs juifs aient fait profession d’honorer Dieu et d’aimer leur nation, ils étaient en réalité ennemis de l’un et de l’autre. Par leur doctrine et leur exemple, ils poussaient de plus en plus leurs compatriotes à désobéir à Dieu, de sorte que le Sauveur ne pouvait plus intervenir en leur faveur au jour de l’affliction (voir Psaume 59.16 ; Nahum 1.7).
The Acts of the Apostles, p. 416, 417 ; Conquérants pacifiques, p. 368.
En Christ, il n’y a plus ni Juif ni Grec, ni esclave ni libre. Tous sont unis par son sang précieux. (Voir Galates 3.28 ; Éphésiens 2.13.)
Quelle que soit la religion d’un homme, son cri de détresse ne doit pas rester sans réponse. Là où règne l’amertume à cause de divergences religieuses, on peut faire beaucoup de bien par un ministère personnel. La bienfaisance abat les préjugés et conduit les âmes vers le Seigneur.
Sympathisons avec nos semblables dans leurs tristesses, leurs difficultés, leurs souffrances. Participons aux joies et aux soucis des grands et des petits, des riches et des pauvres. Le Christ nous dit : « Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement » (Matthieu 10.8). Tout autour de nous se trouvent des âmes éprouvées en quête d’un mot compatissant, d’un geste d’assistance. Des veuves ont besoin d’aide et de sympathie. Le Seigneur invite ses disciples à recueillir les orphelins comme un dépôt sacré. Ils sont trop souvent négligés. Ils peuvent être en haillons, maladroits et repoussants à bien des égards ; ils n’en sont pas moins la propriété de Dieu. Ils ont été rachetés à un grand prix et sont aussi précieux que nous à ses yeux. Ils sont membres de la grande famille divine. (Voir Matthieu 25.31-46.) En leur qualité d’économes du Seigneur, les chrétiens sont responsables d’eux. « Je te redemanderai son sang », dit l’Éternel (Ézéchiel 3.18).
Christ’s Object Lessons, p. 386 ; Les Paraboles de Jésus, p. 339.
La religion pure et sans tache devant le Père « consiste à visiter les orphelins et les veuves dans leurs afflictions, et à se préserver des souillures du monde » (Jacques 1.27).
Les bonnes actions sont le fruit que le Christ nous demande de porter : des paroles et des actes de bonté, des attentions pour les pauvres, les nécessiteux et les affligés. Quand les cœurs sympathisent avec les âmes accablées par le découragement et le chagrin, quand la main donne aux indigents, quand ceux qui manquent de vêtements sont vêtus, quand l’étranger est accueilli chez vous, les anges s’approchent, et le ciel retentit de joyeux accents.
Tout acte de justice, de bonté et de générosité fait jaillir une mélodie dans le ciel. Depuis son trône, le Père considère ceux qui accomplissent ces actes de bienveillance, et il les compte parmi ses trésors les plus précieux… Quand vous secourez les pauvres, quand vous sympathisez avec les affligés et les opprimés, quand vous venez en aide à l’orphelin, vous entrez en relation plus étroite avec Jésus (voir Matthieu 25.31-40).
Testimonies for the Church, vol. 2, p. 25 ; Le Ministère de la bienfaisance, p. 19 et Pour un bon équilibre mental et spirituel, vol.1, p. 86.