Leçon 6 : Dimanche 30 Avril 2023, La purification du sanctuaire
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Leçon 6 : Dimanche 30 Avril 2023, La purification du sanctuaire
Dimanche 30 avril 2023
La purification du sanctuaire
… Satan s’est efforcé au cours des âges de faire croire à de nombreux chrétiens que les livres de Daniel et de l’Apocalypse étaient incompréhensibles. Mais il fut dit à Daniel : « Ceux qui auront de l’intelligence comprendront » (Daniel 12.10). Et Jean, de son côté, entendit ces paroles : « Heureux celui qui lit et ceux qui entendent les paroles de la prophétie, et qui gardent les choses qui y sont écrites ! » (Apocalypse 1.3.)
Prophets and Kings, p. 547 ; Prophètes et Rois, p. 416.
… Après avoir ordonné à Daniel « Saisis la parole et comprends la vision », les toutes premières paroles de l’ange furent : « Soixante-dix semaines ont été fixées sur ton peuple et sur ta ville sacrée » (voir Daniel 9.23,24). Le mot traduit ici par « fixées » signifie littéralement « retranchées ». L’ange déclare que les soixante-dix semaines, représentant 490 années, sont « retranchées », parce qu’elles concernent spécialement les Juifs. Mais de quoi sont-elles retranchées ? Vu que les 2 300 jours sont la seule période mentionnée au chapitre 8, ce doit être de ce temps que sont retranchées les soixante-dix semaines, qui doivent donc faire partie des 2 300 jours. Ainsi, les deux périodes ont un point de départ commun. L’ange déclara que les soixante-dix semaines doivent commencer « depuis qu’a été émise la parole disant de rétablir, de rebâtir Jérusalem » (voir Daniel 9.25). S’il est possible de déterminer la date de cet ordre, on peut découvrir le point de départ de cette grande période de 2 300 jours.
The Great Controversy, p. 326 ; Le Grand Espoir, p. 239.
Cette cérémonie annuelle (voir Lévitique 16.1-34) enseignait au peuple des vérités importantes relatives à l’expiation des péchés. Par leurs offrandes faites dans le cours de l’année, les pénitents indiquaient qu’ils acceptaient le substitut qui devait un jour prendre leur place. Mais le sang des victimes n’achevait pas l’expiation des péchés. Il servait simplement de véhicule pour transférer ces péchés au sanctuaire…
Au jour des expiations, le grand prêtre, après avoir immolé une victime pour l’assemblée, en portait le sang dans le lieu très saint et en faisait aspersion sur le propitiatoire, au-dessus des tables de la loi. La loi qui exigeait la vie du pécheur était ainsi satisfaite, et le prêtre, en tant que médiateur, se chargeait de tous les péchés d’Israël. En quittant le sanctuaire, il plaçait ses mains sur la tête du bouc émissaire, « confessait sur lui toutes les iniquités des enfants d’Israël » et les transférait « sur la tête du bouc ». Celui-ci, « chargé de toutes leurs iniquités, les emportait dans une terre déserte ». (Voir Lévitique 16.20-22.) C’est alors que le peuple se considérait comme définitivement libéré de sa culpabilité. . Telles étaient les cérémonies accomplies au jour des expiations pour servir « d’image et d’ombre des choses célestes » (Hébreux 8.5).
Patriarchs and Prophets, p. 355 ; Patriarches et Prophètes, p. 328.