Leçon 5 : Mardi 28 Avril 2020, La clarté de l'Écriture



Leçon 5 : Mardi 28 Avril 2020, La clarté de l’Écriture

Mardi 28 avril 2020

La clarté des Ecritures
Bien des vérités apparemment difficiles ou obscures deviennent claires et simples pour ceux qui cherchent à les comprendre avec humilité. Mais sans le secours du Saint-Esprit nous sommes toujours enclins à tordre les Écritures et à en donner de fausses interprétations. Beaucoup lisent la Bible sans profit, voire pour leur perte. Quand on ouvre la Parole de Dieu sans respect et sans prière, quand les pensées et les affections ne reposent pas sur Dieu ou ne sont pas en harmonie avec sa volonté, l’entendement est bientôt obscurci par le doute et l’étude même de la Bible contribue à fortifier le scepticisme. L’ennemi prend possession de nos pensées et nous suggère de fausses interprétations. Dès qu’un homme, quelque savant qu’il puisse être, perd le désir d’être en harmonie avec la Bible, soit par ses paroles, soit par ses actes, il est condamné à comprendre les Écritures d’une manière erronée, et il faut se défier de ses explications. Le discernement spirituel est refusé à ceux qui étudient la Bible pour y découvrir des erreurs. Leur vision faussée verra des causes de doute et d’incrédulité là où tout est simple et clair.
Steps to Christ, p. 110; Le Meilleur Chemin, p. 108.

Celui qui étudie les Écritures avec attention et prière verra sa compréhension s’approfondir et son jugement s’assainir, comme si, en se tournant vers Dieu, il atteignait un plus haut niveau d’intelligence.
En se concentrant sur l’étude de la Bible, la compréhension et les facultés de raisonnement s’améliorent. À l’étude des Écritures, l’esprit s’ouvre et s’équilibre davantage qu’en recherchant des informations dans des livres sans lien avec la Bible.
Counsels to Parents, Teachers, and Students, p. 452;
Conseils aux éducateurs, aux parents et aux étudiants, p. 364-365.

Sans l’Esprit de Dieu, toute connaissance de sa parole est vaine. La théorie de la vérité ne peut vivifier l’âme et sanctifier le cœur si elle ne s’accompagne pas de son influence. Nous pouvons connaître les commandements de Dieu et les promesses de la Bible : si le Saint-Esprit ne fait pas pénétrer la vérité au fond de notre cœur, notre caractère ne sera pas changé. Sans son illumination, il est impossible de distinguer la vérité de l’erreur, et l’on succombe inévitablement aux habiles tentations de Satan.
Christ’s Object Lessons, p. 408; Les Paraboles de Jésus, p. 360.

Le retard du marié symbolise l’écoulement du temps alors qu’on attendait le Seigneur, implique la déception qui s’ensuivit et sous-entend un avènement différé en apparence. À cette époque d’incertitude, la motivation de ceux qui étaient superficiels et sans enthousiasme se mit bientôt à vaciller, et leurs efforts à se relâcher ; mais ceux dont la foi reposait sur une connaissance personnelle de la Bible avaient sous les pieds un rocher inébranlable que les vagues de la déception ne pouvaient emporter. « Toutes s’assoupirent et s’endormirent » (voir Matthieu 25.5) : les unes dans l’insouciance et l’abandon de leur foi ; les autres, attendant patiemment qu’une lumière plus abondante leur soit donnée. Cependant, dans la nuit de l’épreuve, ces dernières semblèrent perdre, dans une certaine mesure, leur zèle et leur consécration au Seigneur. Ainsi, en 1844, les moins courageux, ceux qui se satisfaisaient d’une étude superficielle ne pouvaient plus se reposer sur la foi de leurs frères. Chacun dut se tenir debout ou tomber pour lui-même.
The Great Controversy, p. 394; Le Grand Espoir, p. 289.