Leçon 4 – Le premier de tous les commandements



Le premier de tous les commandements

Bien que beaucoup de chrétiens, pour diverses raisons, cherchent à séparer l’Ancien Testament du Nouveau, cela ne pourrait être fait, du moins, sans dépouiller le Nouveau Testament de sa véritable signification. Le Nouveau Testament, dans sa révélation de Jésus et ses explications théologiques de Sa vie, Sa mort, Sa résurrection et Son ministère de grand sacrificateur, souligne l’accomplissement de nombreuses prophéties et symboles de l’Ancien Testament. À bien des égards, l’Ancien Testament forme le contexte et la base du Nouveau. Les deux testaments révèlent la bonté et l’amour de Dieu.

C’est l’une des raisons pour lesquelles, maintes fois, le Nouveau Testament, ainsi que Jésus, cite l’Ancien.

Lisez Marc 12:28-30. Quelle était la question posée au sujet du « premier de tous les commandements »? Quelle fut la réponse de Jésus et d’où avait-il trouvé Sa réponse?

Il est intéressant de noter qu’un scribe, quelqu’un qui avait consacré sa vie à comprendre la loi et la façon dont elle devrait être appliquée, ait posé cette question. Pendant qu’ils croyaient devoir obéir à de nombreuses lois (plus tard la tradition juive a dit qu’il y avait 613 lois), il n’est pas surprenant qu’ils aient envie que tout cela soit distillé en un seul sujet.

Et que fait Jésus?

Il va droit à Deutéronome 6, en commençant par « Écoute, Israël! l’Éternel, notre Dieu, est le seul Éternel. » (Deut. 6:4, LSG), puis cite aussi le verset suivant, portant sur l’amour de Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force. Il a mis l’accent sur l’affirmation clé de l’Éternel étant leur Dieu, leur seul Dieu, et sur la base de cette grande vérité, ils sont appelés à L’aimer avant tout.

Quelle « vérité présente » y a-t-il de plus que ce commandement? Dans les derniers jours, lorsque les évènements de la fin des temps se dérouleront et que tout le monde sera appelé à choisir un côté ou l’autre d’une manière très dramatique, les commandements de Dieu (Apo. 14:12) joueront un rôle crucial.

En fin de compte, le côté que nous choisissons, même face à la persécution, sera basé sur la question de savoir si oui ou non nous aimons vraiment Dieu. C’est la question décisive, et nous pourrions aimer Dieu de tout notre cœur et de toute notre âme qu’au fur et à mesure que nous Le connaissons par nous-mêmes et que nous faisons l’expérience de Sa bonté, de Son amour et de Sa grâce par nous-mêmes. S’il le faut, c’est une chose pour laquelle nous pouvons mourir.

Si quelqu’un vous posait la question suivante: comment les gens aiment-ils un Dieu qu’ils n’ont jamais vu personnellement, que diriez-vous? En classe, discutez de votre réponse.