Leçon 12 : Sabbat après-midi 10 septembre 2022, Mourir comme le grain



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Leçon 12 : Sabbat après-midi 10 septembre 2022, Mourir comme le grain

MOURIR COMME LE GRAIN

Sabbat après-midi 10 septembre 2022
Tous ceux qui veulent porter du fruit comme collaborateurs du Christ doivent tout d’abord mourir à eux-mêmes (voir Matthieu 16.24,25). Leur vie doit être jetée dans le sillon des besoins du monde. L’amour du moi et l’intérêt personnel doivent périr. La loi du renoncement est la loi de la conservation. La semence ensevelie dans la terre produit du fruit qui, à son tour, sera aussi semé (voir Jean 12.24,25). Ainsi, la moisson est multipliée. L’agriculteur conserve son grain en le jetant dans le sillon. Il en est de même pour tout être humain : donner, c’est vivre. La vie qui sera conservée est celle qui est librement offerte au service de Dieu et du prochain. Ceux qui, ici-bas, sacrifient leur vie pour l’amour du Christ, la conserveront pour l’éternité.
Christ’s Object Lessons, p. 86 ; Les Paraboles de Jésus, p. 69.

Ceux qui cultivent le sol ont toujours cette image devant eux. Année après année, l’homme assure sa provision de blé en en jetant au vent la meilleure partie, apparemment. Il faut que le grain reste caché quelque temps sous la glèbe, confié à la surveillance du Seigneur. Ensuite paraît l’herbe, puis l’épi, puis le grain tout formé dans l’épi. Mais tout ceci n’est possible que si le grain est enseveli, hors de la vue, et, selon toute apparence, perdu. (Voir Jean 12.24,25.)
Le grain, semé en terre, produit du fruit et celui-ci est semé à son tour. Ainsi la moisson se trouve multipliée. De même la mort que le Christ a subie, sur la croix du Calvaire, est destinée à porter du fruit pour la vie éternelle. La vue de ce sacrifice fera la joie de ceux qui, grâce à lui, vivront pendant l’éternité.
The Desire of Ages, p. 623 ; Jésus-Christ, p. 622.

La raison pour laquelle, de nos jours, beaucoup ne font pas de plus grands progrès spirituels provient de ce qu’ils confondent la volonté de Dieu avec la leur (voir Matthieu 6.9,10). Ils n’ont pas de luttes à soutenir contre eux-mêmes.
D’autres, par ailleurs, réussissent pendant un certain temps à combattre leurs désirs égoïstes, qui leur assureraient une existence facile et agréable. Ils sont sincères et loyaux, mais ils se lassent de fournir un effort prolongé, de mourir tous les jours à eux-mêmes, et de vivre dans un trouble perpétuel (voir Matthieu 16.24,25). L’indolence leur paraît préférable, la mort à eux-mêmes rebutante. Ils ferment leurs yeux appesantis, et retombent sous le pouvoir de la tentation, au lieu de lui résister.
Les instructions données dans la sainte Écriture ne permettent aucun accommodement avec le mal. Le Fils de Dieu a promis d’attirer tous les hommes à lui (voir Jean 12.31-33). Il est venu, non pour leurrer l’humanité, mais pour lui indiquer le sentier qu’elle doit suivre, afin d’atteindre les portes de la cité céleste. Nous, ses enfants, devons marcher dans l’empreinte de ses pas, et soutenir une lutte permanente avec nous-mêmes, quel que soit le sacrifice que cela demande à notre vie facile ou à nos plaisirs égoïstes, quel que soit le prix de nos labeurs ou de nos souffrances.
The Acts of the Apostles, p. 565 ; Conquérants pacifiques, p. 504.