Leçon 12 Mercredi 14 juin La marque de la bête

La marque de la bête
Lisez Apocalypse 14:9 et comparez-le à Apocalypse 14:12. Où est
placée la marque de la bête? (Voir Deut. 6:8, Deut. 11:18.) Quelles
sont les deux caractéristiques qui distinguent le peuple de Dieu de
ceux qui reçoivent la marque de la bête?
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Un groupe adore la bête, et l’autre garde les commandements de Dieu (qui incluent le
quatrième, ce commandement que la puissance de la bête a espéré changer) et a la foi de
Jésus. C’est là le contraste. Par l’intermédiaire des bêtes de la mer et de la terre, le diable
tente de saper l’autorité de Dieu en s’attaquant au cœur de l’adoration, à savoir le sabbat.
La marque de la bête est placée soit sur le front, soit sur la main. Le front est un symbole
de l’esprit, où se trouvent la conscience, la raison et le jugement; la main, en revanche, est
un symbole des œuvres.
Le jour viendra, et peut-être plus tôt que nous ne le pensons, où des lois seront adoptées
pour restreindre notre liberté religieuse. Ceux qui suivent consciencieusement la Parole
de Dieu et observent le véritable sabbat du Seigneur seront étiquetés comme s’opposant
à l’unité et au bien de la société. « Pour supprimer ceux qui honorent les préceptes divins,
Satan les fera accuser de violer les lois, de déshonorer Dieu et d’attirer ses jugements sur le
monde. Jamais le Seigneur ne violente la volonté ni la conscience de l’homme. Le Malin,
au contraire, a toujours recours à la force brutale pour vaincre ceux qu’il ne peut séduire.
Ceux qui honorent le jour de repos de l’Éternel seront dénoncés comme ennemis de la
loi et de l’ordre, contempteurs de la morale sociale, fauteurs d’anarchie et de corruption
et cause déterminante des jugements de Dieu. On qualifiera d’obstination leurs scrupules
de conscience, et on les accusera de défier et de mépriser l’État. » – Ellen G. White, La
tragédie des siècles, p. 522.
L’église de Rome prétend que le dimanche est la « marque » de son autorité ecclésiastique. « Bien sûr, l’Église catholique prétend que ce changement est de son autorité…
Et cet acte est une marque de son pouvoir ecclésiastique et de son autorité en matière de
religion » – The American Catholic Quarterly Review, janvier 1883.
Apocalypse prédit qu’à l’avenir, lors d’une crise internationale, notre monde sera
confronté à une sorte de transformation politique, sociale, religieuse et morale radicale,
au cours de laquelle l’observation du dimanche sera imposée et deviendra « la marque
de la bête ». Encore une fois, la façon dont tout cela se déroule ne nous a pas été révélée.
L’Écriture ne nous en donne que les grandes lignes, mais suffisamment pour nous mon- trer que le grand conflit va culminer autour de la question de l’adoration de la bête ou du
Créateur et que le sabbat du septième jour jouera un rôle central.
De quelle manière l’humanité a-t-elle toujours été divisée selon qu’elle se
trouve du côté de Dieu ou du côté de Satan? Pourquoi n’y a-t-il pas de terrain
d’entente? Comment pouvons-nous savoir, avec certitude, de quel côté nous
sommes vraiment?