Leçon 12 – L’ascension de Joseph au pouvoir (DIMANCHE)-LEÇON DE L'ÉCOLE DU SABBAT 2022



Leçon 12 – L’ascension de Joseph au pouvoir (DIMANCHE)-LEÇON DE L’ÉCOLE DU SABBAT 2022

L’ascension de Joseph au pouvoir

Pour Joseph, les rêves de Pharaon révélaient ce que Dieu allait « faire » (Gen. 41:28, LSG) sur la terre. Joseph, cependant, n’interpela pas Pharaon à croire en son Dieu. Au contraire, la réponse immédiate de Joseph était pleine d’action. Joseph proposa un programme économique. Fait intéressant, seule la partie économique du discours de Joseph était conservée par Pharaon, qui semble plus intéressé par la leçon économique que par le sens spirituel du rêve et le rôle de Dieu dans sa révélation.
Lisez Genèse 41:37-57. Quelle est la place de Dieu dans le succès de Joseph?
Pharaon choisit Joseph pour prendre les choses en charge non pas parce qu’il avait interprété ses rêves correctement, et révélé le problème à venir de la terre, mais parce qu’il avait une solution à ce problème, car ses « paroles plurent à Pharaon » (Genèse 41:37, LSG), une opinion également partagée par les serviteurs de Pharaon. Le choix de Pharaon semble avoir été plus pragmatique que religieux. Toutefois, Pharaon reconnut que « l’Esprit de Dieu » (Genèse 41:38) était en Joseph, qui est qualifié d’« intelligent et sage » (Gen. 41:39), une expression qui caractérise la sagesse que Dieu donne (voir Genèse 41:33; 1 Rois 3:12).
Tous les détails rapportés dans le texte biblique correspondaient à la situation historique de l’Égypte à cette époque. Politiquement, le fait que Pharaon nomme Joseph comme vizir n’est pas inhabituel dans l’Égypte ancienne, où des cas de vizirs étrangers ont été attestés.
Les sept années suivantes furent des années d’abondance de telle sorte que la production céréalière devint « si considérable » (Genèse 41:49, LSG), un signe de la providence surnaturelle. La comparaison « comme le sable de la mer » (Genèse 41:49) révèle que c’était la bénédiction de Dieu (Genèse 22:17). Joseph reflétait personnellement cette bénédiction dans sa propre fécondité, une coïncidence qui témoigne de la présence du même Dieu derrière les deux phénomènes. Joseph a deux fils dont les noms montrent son expérience de la providence de Dieu, qui transforma le souvenir de douleur en joie (Manassé) et l’ancienne affliction en fécondité (Éphraïm). Quel exemple puissant de la façon dont Dieu transforma une mauvaise situation en quelque chose de très bon!
Comment les autres devraient-ils être en mesure de voir, à partir du genre de vie que nous vivons, la réalité de notre Dieu?