Leçon 11 – Juda et Tamar (MARDI)-LEÇON DE L'ÉCOLE DU SABBAT 2022



Leçon 11 – Juda et Tamar (MARDI)-LEÇON DE L’ÉCOLE DU SABBAT 2022

Juda et Tamar

L’histoire de Tamar n’est pas hors du cour des évènements. Cet incident suit chronologiquement la vente de Joseph en Égypte (Genèse 38:1), et il est cohérent avec le fait que Juda a quitté ses frères, ce qui indique son désaccord avec eux. En outre, le texte partage un certain nombre de mots et de motifs communs avec le chapitre précédent, et porte la même leçon théologique: un acte maléfique qui sera transformé en un évènement positif lié au salut.
Lisez Genèse 38. Comparez le comportement de Juda avec celui de Tamar, la cananéenne. Qui des deux est plus juste, et pourquoi?
Juda trouva une femme cananéenne (Genèse 38:2) avec qui il eut trois fils, Er, Onan et Schela. Juda donna Tamar, une autre Cananéenne, comme épouse à Er, son premier-né, afin d’assurer une généalogie correcte. Quand Dieu fit mourir Er et Onan à cause de leur méchanceté, Juda promit son dernier fils, Schela, à Tamar.
Quand, après un certain temps, Juda semblait avoir oublié sa promesse, et alors qu’il allait se consoler après la mort de sa femme, Tamar décida de jouer la prostituée afin de le forcer à accomplir sa promesse. Comme Juda n’avait pas d’argent pour payer la prostituée qu’il ne reconnaissait pas, il promit de lui envoyer plus tard un chevreau de son troupeau.
Tamar, quant à elle, exigea qu’il lui donne, entretemps, comme garantie immédiate de paiement, son cachet et son cordon ainsi que son bâton. Tamar tombera enceinte de cette rencontre unique. Plus tard, accusée d’être une prostituée, elle montrera à l’accusateur Juda son cachet et son cordon et son bâton. Juda comprit et s’en excusa.
La conclusion de cette histoire sordide est la naissance de Pérets, qui signifie « percer », qui, comme Jacob, était né en deuxième position, devint premier, et fut cité dans l’histoire du salut comme étant l’ancêtre de David (Ruth 4:18-22), et finalement de Jésus-Christ (Matthieu 1:3). Quant à Tamar, elle était la première des quatre femmes, suivie de Rahab (Matthieu 1:5), Ruth (Matthieu 1:5, 6) et la femme d’Urie (Matthieu 1:6) qui ont précédé généalogiquement Marie, la mère de Jésus (Matthieu 1:16). Une leçon que nous pouvons tirer de cette histoire: tout comme Dieu sauva Tamar par Sa grâce, en transformant le mal en bien, Il sauvera de même Son peuple par la croix de Jésus. Et dans le cas de Joseph, il transformera les maux de Joseph en salut de Jacob et de ses fils.