Leçon 10 : Mercredi 30 Novembre 2022, Un paradis peuplé d'âmes désincarnées



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Leçon 10 : Mercredi 30 Novembre 2022, Un paradis peuplé d’âmes désincarnées

Mercredi 30 novembre 2022

Un paradis peuplé d’âmes désincarnées
C’est sur l’erreur fondamentale de l’immortalité naturelle de l’âme que repose la doctrine de l’état conscient des morts, une doctrine qui, comme celle des tourments éternels, est contraire aux enseignements des Écritures (voir Ecclésiaste 9.5-10), aux exigences de la raison et à nos sentiments d’humanité. D’après la croyance populaire, dans le ciel les rachetés sont informés de tout ce qui se passe sur la terre, et spécialement ce qui se rapporte à la vie des amis qu’ils y ont laissés. Mais comment cela pourrait-il être une source de bonheur pour les morts de connaître les soucis des vivants, d’assister aux péchés commis par leurs êtres chers et de les voir subir tous les chagrins, les déceptions et les angoisses de la vie ? De quel bonheur céleste pourraient jouir ceux qui planeraient au-dessus de leurs amis restés sur la terre ? Combien révoltante est la croyance qu’après avoir rendu le dernier soupir, l’âme des impénitents est condamnée aux flammes de l’enfer ! Quelles tortures doivent éprouver ceux qui voient leurs amis descendre au tombeau sans préparation pour entrer dans une éternité de souffrance et de péché ! Cette pensée déchirante a poussé à la folie bien des gens.
Que disent les Écritures à ce sujet ? David déclare que l’homme n’est pas conscient dans la mort : « Leur souffle s’en va, ils retournent à leur poussière, et le jour même leurs intentions disparaissent » (Psaume 146.4). Salomon rend le même témoignage : « Les vivants, en effet, savent qu’ils mourront ; mais les morts ne savent rien… Leur amour, leur haine et leur passion jalouse ont déjà disparu ; ils n’auront plus jamais de part à tout ce qui se fait sous le soleil… Il n’y a ni activité, ni raison, ni connaissance, ni sagesse dans le séjour des morts, où tu vas. » (Ecclésiaste 9.5,6,10.)
The Great Controversy, p. 545 ; Le Grand Espoir, p. 400.

« En effet, David a dit à son sujet (au sujet du Christ) : ‘Je voyais continuellement le Seigneur devant moi, il est à mes côtés pour que je ne tremble pas. C’est pourquoi mon cœur est rempli de bonheur et mes paroles sont pleines de joie ; et même dans la faiblesse de mon corps, je reposerai avec espérance, car tu ne m’abandonneras pas dans le monde des morts, tu ne permettras pas que moi, ton fidèle, je pourrisse dans la tombe.’ » (Actes 2.25-27.)
En s’exprimant ainsi, Pierre montra que David ne parlait pas de lui-même, mais manifestement de Jésus-Christ (voir Psaume 16.8-10). En tant que roi d’Israël, et aussi en sa qualité de prophète, David avait été particulièrement honoré par Dieu. Dans une vision prophétique, la vie future et le ministère du Christ lui avaient été montrés. Il avait vu son rejet, son jugement, sa crucifixion, son ensevelissement, sa résurrection et son ascension.
David déclarait que l’âme du Christ ne serait pas abandonnée dans le séjour des morts et que sa chair ne connaîtrait pas la corruption. Pierre mit en évidence l’accomplissement de cette prophétie en la personne de Jésus de Nazareth. Dieu l’avait effectivement libéré de la tombe avant que son corps ne se décompose (voir Matthieu 28.1-7), et maintenant, il était exalté dans les lieux très hauts (voir Hébreux 1.1-3).
The Story of Redemption, p. 244, 245 ;
L’Histoire de la rédemption, p. 250, 251.