Leçon 10 – Conseils aux épouses chrétiennes / DIMANCHE (Leçon & vigile matinale)
Conseils aux épouses chrétiennes
Paul commence par un passage charnière, Éphésiens 5:21, reliant Éphésiens 5:1-20 et Éphésiens 5:22-33, dans lequel il préconise que les membres de l’église se soumettent les uns aux autres (comparez à Marc 10:42-45; Rom. 12:10; Phil. 2:3, 4). Les croyants devraient se soumettre les uns aux autres « dans la crainte de Christ » (Eph. 5:21, LSG), le premier d’un grand nombre de passages où Paul identifiera la relation avec Christ comme la plus importante et la plus déterminante pour les croyants
Que veut dire Paul en exhortant les membres de l’église à se soumettre les uns aux autres? Comment devons-nous comprendre cette idée? Eph. 5:21
Paul invite également les femmes chrétiennes à se soumettre à « [leurs] maris, comme au Seigneur » (Eph. 5:22, LSG), précisant qu’il parle de la soumission des femmes à leurs maris respectifs (voir aussi 1 Pierre 3:1, 5). Quand Paul dit que les femmes doivent se soumettre à leurs maris « comme au Seigneur », veut-il dire que la femme devrait se soumettre à son mari comme si ce dernier était Christ; ou, au contraire, que Christ est le centre le plus pur et le plus élevé de sa soumission?
Compte tenu d’Éphésiens 6:7, où les esclaves sont invités à servir « comme servant le Seigneur et non des hommes » (LSG), et Colossiens 3:18, où les femmes sont invitées à se soumettre à leurs maris « comme il convient dans le Seigneur » (LSG), le dernier point de vue est à privilégier. Les femmes sont aussi des croyantes qui doivent en fin de compte honorer Christ plus que toute autre chose
Dans Colossiens et Éphésiens, Christ – et seulement Christ – est identifié comme le Chef de l’église, qui est Son corps (Éphésiens 1:22, Éphésiens 5:23, Col 1:18): « Christ est le chef de l’Église, qui est son corps, et dont il est le Sauveur » (Éphésiens 5:23, LSG). Par analogie, le mari est « le chef de la femme » (Eph. 5:23), la fidélité de l’église à Christ servant de modèle pour la loyauté de la femme envers son mari. Le passage suppose un mariage plein d’amour et d’attention, et non un mariage dysfonctionnel. Ce verset ne doit pas être interprété pour soutenir la violence domestique sous aucune forme
À la lumière de ce que nous venons de lire, pourquoi le conseil suivant est-il si important? Si le mari est « un époux vulgaire, dur, tapageur, égoïste, rude et dominateur, qu’il ne s’avise pas de prétendre que le mari est le chef de la femme, et que celle-ci lui doit obéissance en toutes choses; car il n’est pas le Seigneur, et, dans le vrai sens du terme, il n’est pas le mari. » Ellen G.White, Le foyer chrétien, p. 111
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